2019-1204 Loscolo – Recours contentieux

Mail envoyé aux adhérents et sympatisants

Un recours contentieux a donc été déposé par Maître Dubreuil le 22 novembre au tribunal administratif de Rennes. La requête a été communiquée aux parties adverses le 3 décembre.

S’agissant du référé (suspension des travaux) Maître Dubreuil a également adressé un courrier à Cap Atlantique informant qu’à défaut de retour sous quinzaine concernant le calendrier des travaux, il considérerait que la condition pour déposer une demande de suspension serait légitime.

Sans aucune information émanant de Cap Atlantique et de Loire Atlantique Développement chargé du suivi des travaux, nous devons rester vigilant. Plusieurs personnes se rendent sur le site régulièrement pour vérifier qu’aucune intervention de défrichement est en cours. 

Si tel était le cas nous solliciterons adhérents et sympathisants pour une mobilisation sur le terrain. Nous sommes déjà intervenu lors du premier débroussaillage pour l’installation de la « clôture anti amphibien » L’entreprise avait, selon nos conseils, évité de détruire les jeunes chênes d’une dizaine d’années. Nous sommes également intervenu sur le terrain auprès des entreprises intéressées par un appel d’offres pour le défrichement total de la zone. Nous leur avons expliqué les raisons de notre intervention et les conséquences inhérentes aux travaux envisagés.

Nous sommes donc prêt à agir une nouvelle fois sur le terrain pour exprimer notre désaccord et dénoncer l’illégalité d’une intervention pendant la période hivernale durant laquelle toute la faune protégée est en hibernation. Ces travaux étaient initialement  prévu en automne pour éviter cette dévastation.  L’abandon des terres agricoles en 2008  après la décision d’y  implanter une zone d’acticités explique l’enfrichement et la pousse de nombreux chênes. Cette forêt naissante, dans le cadre d’une révision du PLU et au titre de la loi littoral, mériterait d’être classé en EBC  (espace boisé classé). Le dommage causé par la destruction de ces neuf hectares est si grave pour l’ensemble de la faune sauvage qui les fréquente que la communauté d’agglomération et le Préfet du Morbihan ne pouvait se dispenser d’un avis  du Conseil National  de la Protection de la Nature. Le CNPN devait être saisi de ce projet et le Préfet ne pouvait faire l’économie d’un arrêté d’autorisation de destruction des espèces protégées avant que soit autorisé l ‘aménagement de la zone d’activités.

La zone d’activités qui devait initialement accueillir tous les mytiliculteurs de Penestin est aujourd’hui destinée à deux ou trois entreprises qui avaient/ont l’opportunité de s’installer à la pointe du Bile parfaitement adaptée aux besoins des professionnels. Les ateliers existants au Lomer et au Scal n’ont plus l’obligation de transférer leurs ateliers à Loscolo. Seuls ceux du Logo sont en cours de négociation pour libérer un espace d’un  hectare et demi. Quant aux ateliers situés à la pointe du Bile, les élus et Cap Atlantique, ne les ont jamais inclus dans un projet d’ensemble.

La promesse de l’association du hameau de Loscolo (groupe de  quelques mytiliculteurs) faite en septembre aux membres du comité de suivi, d’abandonner l’idée de réaliser une cale d’accès à la mer entre Loscolo et Maresclé n’a aucune valeur officielle. Lorsque des problèmes de sécurité émergeront entre riverains, touristes et  professionnels, le projet d’une cale dans la « crique Loscolo » inclut dans le périmètre de l’étude initiale, se révélera une solution incontournable pour tous. Sécurité oblige.

Ces exemples montrent l’instabilité économique du projet et les risques d’impacts à moyen terme sur l’environnement en proche littoral.

N’hésitez pas à communiquer ce courriel aux personnes intéressées et/ou concernées. Vous pouvez adresser vos chèques à l’adresse postale suivante : « Cappenvironnement » 379 route de Kerséguin – Pénestin 56760  –  Tél 0299902977

Vous pouvez aussi consulter «  Penestin-info »  blog d’informations locales . Le journaliste M. Gérard Cornu, suit régulièrement les actions entreprises par Cappenvironnement.

Bien cordialement

Dominique Boccarossa

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